Lillebonne
Autrefois propriété de la SNTF (Société normande de tuyaux flexibles), les bâtiments qu’occupe aujourd’hui le Centre de danses et de musiques actuelles témoignent du passé industriel de la vallée au XIXe siècle. Malgré la fermeture du site dans les années 80, la Communauté de communes Caux vallée de Seine avait tenu à conserver cette friche, considérant qu’elle faisait partie du patrimoine industriel. La cheminée, propriété de la ville de Lillebonne, a également été préservée. Le projet architectural s’appuie sur ces traces du passé pour définir un équipement culturel à destination des habitants et développer une nouvelle image pour le territoire. Alors que l’usine était un territoire clos, réservé aux ouvriers, le conservatoire s’ouvre vers la ville, avec notamment un axe piétonnier desservant les bâtiments rénovés et les pavillons nouvellement construits. L’écriture abstraite et contemporaine de ces derniers met en valeur l’architecture industrielle; l’ensemble est pensé comme un dialogue entre les strates de l’histoire locale, révélant la légère déclivité du site.
Les bâtiments réhabilités réunissent un hall d’accueil, une salle des professeurs et deux ateliers de création.
Le site présente une légère déclivité que révèlent l’axe piétonnier et l’encaissement variable des nouveaux pavillons.
Les pavillons neufs adoptent un langage et une matérialité clairement distincts du contexte historique.